Le bostryche n'épargne pas les forêts enchantées, à la frontière verte entre la France et la Suisse, dans la région de la Brévine, autrefois appelée la Sibérie suisse où le changement climatique se fait remarquer de plus en plus. Au menu de ce parasite forestier, il y a en premier lieu l'épicéa. En raison de la sécheresse du sol, l'arbre ne peut pas produire suffisamment de résine et est donc sans défense contre les scolytes qui l’infestent et il meurt par la suite. Les températures de plus en plus élevées et les étés secs profitent aux scolytes qui se reproduisent de manière explosive. Dans des conditions idéales, la progéniture d’un seul couple est de quelque 165’000.

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Une année chaude et sèche rend la situation de la forêt difficile, car avec le changement climatique, les scolytes essaiment sur des périodes de plus en plus longues. Pour y remédier, il faut donc réduire la population initiale en identifiant les arbres infestés et en les éliminant à la sortie de l’hiver.

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Le scolyte et le changement climatique sont des défis pour la sylviculture. La menace croissante qui pèse sur les forêts d'épicéas nous oblige à y introduire d'autres essences afin d’obtenir un mélange varié. La Fondation a l’intention de planter des mélèzes dans les clairières et les protéger du gibier par des clôtures. Nous espérons que cet essai nous fournira des informations quant à l'importance qu’aura cette essence pionnière dans les forêts d'épicéas de l'Arc jurassien.